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Atlantico

L'ANALYSE D'UN ÉCONOMISTE

Cryptomonnaies : liberté ou danger ?

29 mai 2022 avec Jean-Paul Betbeze

Les cryptomonnaies permettent des échanges sans contrôle et donc une grande liberté mais à quel prix ? Quel danger se cache derrière ces facilités ?

Article à écouter ICI - avec présentation ICI

Journal du Coin

En Russie, un tribunal reconnaît
les cryptomonnaies comme moyen de paiement

29 mai 2022 à 8h00 par Lipucciu

Un précédent sans précédent pour la Russie ! - Le tribunal municipal de Saint-Pétersbourg a reconnu une grande quantité de cryptomonnaies comme moyen de paiement. La jurisprudence survient après une affaire d’extorsion de fonds. Le bureau du procureur de la deuxième plus grande ville du pays décrit cette décision comme un «précédent». Cela pourrait en effet changer la donne pour les cryptos au pays des tsars.

Une extorsion de fonds bien ficelée

Deux citoyens russes ont été condamnés à neuf et sept ans de prison sous régime strict. Pour quelle faute ? Avoir extorqué plus d'un million de dollars. Les auteurs du délit ont mis la main sur 5 millions de roubles (près de 90000 dollars) en espèces. Mais cela ne leur suffisait pas. Ils ont aussi dérobé 55 millions de roubles (près d'1 million de dollars) en cryptomonnaie à un autre homme.
C'était il y a quatre ans. L'un des auteurs, Piotr Piron, s'est présenté à la victime, G.A. Shemet, comme un officier du Service fédéral de sécurité (FSB). Il a menacé G.A. Shemet de poursuites pénales pour lui extorquer de l'argent sous forme de fiat et de cryptomonnaie.

En Russie, un tribunal reconnait les cryptomonnaies comme moyen de paiement

Cependant, G.A. Shemet n'a pas cru que Piotr Piron était un responsable de la sécurité. Il a donc refusé de lui donner les fonds. Ce dernier a alors trouvé un complice, Evgueni Prigogine. Pour la petite histoire, Evgueni Prigogine travaillait au ministère russe de l'Intérieur (MVD).
Les deux hommes ont déclaré à G.A. Shemet qu'une enquête pénale serait ouverte contre lui. La raison évoquée ? La soi-disant circulation illégale de cryptomonnaie. À l'été 2018, ils ont organisé une fausse arrestation du propriétaire des cryptos. Sous la menace de la torture, ce dernier a donc remis l'argent fiduciaire et sa réserve d'actifs numériques aux malfrats.

Un procès qui fait office de précédent en Russie

La décision initiale du tribunal de la ville n'avait pas pris en compte la crypto détournée. Le tribunal avait déclaré dans le verdict que la cryptomonnaie n'était «pas un moyen de paiement sur le territoire de la Fédération de Russie, elle ne (pouvait) donc pas être reconnue comme un objet de droits civils et un sujet de crime».
Le mois dernier, un tribunal de district de Saint-Pétersbourg avait toutefois autorisé les responsables de l'application des lois à confisquer de la cryptomonnaie volée dans une autre affaire pénale. Les enquêteurs avaient exigé la saisie de deux douzaines de portefeuilles cryptos d'un suspect. Ce dernier détenait 1 milliard de roubles en ether (ETH).
À la fin du procès la victime a donc fait appel. Suite à un pourvoi en cassation, la Cour a déclaré que l'on pouvait considérer la cryptomonnaie comme un moyen de paiement. De ce fait, elle a renvoyé l'affaire devant le tribunal de première instance. Sans changer les peines de prison des accusés, le tribunal municipal a alors rendu un nouveau verdict.
Le tribunal municipal de Saint-Pétersbourg a reconnu la cryptomonnaie comme moyen de paiement. Les procureurs considèrent cette décision comme une première. Effectivement, le gouvernement de Moscou n'a pas encore déterminé le statut juridique du bitcoin (BTC) et des autres cryptomonnaies.

Article original ICI (site du quotidien du BTC)

Guerre en Ukraine : J94 (quatrième mois)
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Business AM

«Le crash des cryptomonnaies est une bonne chose,
beaucoup pensaient uniquement à faire fortune»

Par Jennifer Mertens
Publié le samedi 28 mai 2022 à 8h02

Rien ne va plus sur le marché des cryptomonnaies. Depuis le début de l'année, la principale monnaie numérique, le bitcoin, a perdu plus de 40% de sa valeur et cela pourrait continuer. Ce sont ainsi des milliards de dollars qui ont été effacés du marché, suite à l'effondrement du stablecoin TerraUSD, mais pour les dirigeants d'entreprises de cryptographies, ce crash du marché n'est finalement pas une mauvaise nouvelle.
C'est un véritable effondrement du marché des monnaies numériques dont nous sommes témoins. Alors que de nombreux investisseurs se retrouvent ruinés, les détracteurs des cryptomonnaies s'en donnent à cœur joie. Mais comment se fait-il que des acteurs importants du marché se réjouissent de cette chute ?
Pour certains dirigeants de l'industrie de la blockchain et de la cryptomonnaie, ce crash est l'occasion de se débarrasser des «mauvais acteurs» du secteur. «Nous sommes dans un marché baissier. Et je pense que c'est bien [...] car cela va éloigner les gens qui étaient là pour de mauvaises raisons», a déclaré Bertrand Perez, PDG de la Fondation Web3, à CNBC, lors du Forum Economique Mondial de Davos.
[...]

Un marché devenu irrationnel

Un avis que partage Mihailo Bjelic, cofondateur de la société blockchain Polygon. Il a d'ailleurs qualifié le crash du marché des cryptomonnaies de «nécessaire».
«[Le] marché, à mon avis personnel, est devenu peut-être un peu irrationnel, ou peut-être un peu imprudent dans une certaine mesure. Et quand de tels moments arrivent, [la] correction est normalement nécessaire, et à la fin de la journée [est] en bonne santé», a-t-il indiqué.

Une vision à long terme

L'effondrement du marché des monnaies numériques est donc une sorte de réinitialisation qui permet d'écrémer les mauvais investisseurs et projets et de repartir sur de bonnes bases, afin que le marché reparte sur de nouvelles bases solides. Car les cryptomonnaies ne sont pas amenées à disparaître, pas pour le moment en tout cas.
C'est évidemment le point de vue que partagent ces personnes impliquées dans ce marché. D'ailleurs, pour Brad Garlinghouse, PDG de Ripple, le crash ne doit pas effrayer les investisseurs. Il vaut mieux adopter une vision à plus long terme.
«Le bitcoin il y a environ deux ans maintenant était à environ 8000 dollars. À présent il est à 30000. Donc oui, il y a eu un crash et un billion de dollars a disparu. Mais lorsque vous faites un zoom arrière un peu plus loin et que vous regardez les tendances à long terme, je pense que vous voyez que la crypto est là pour rester», a-t-il souligné à CNBC.

Article intégral ICI

Business AM

Nasdaq au top, Bitcoin en flop :
leur lien étroit a-t-il été rompu ?

Par Emmanuel Vanbrussel
Publié le samedi 28 mai 2022 à 11h03

Alors que la bourse des valeurs technologiques a confirmé la reprise de la semaine dernière avec des gains de plus de 3% vendredi, le bitcoin a chuté de 2%. Les investisseurs devront s'y habituer, car ces derniers mois, leurs prix sont allés presque de pair.
Les mouvements du bitcoin reflètent de plus en plus les fluctuations des valeurs technologiques américaines. Ou plus techniquement : leur corrélation mutuelle augmentait. Ils sont montés et descendus en parallèle.
Mais depuis [la veille] vendredi, le lien semble être rompu :

• le Nasdaq a clôturé vendredi en hausse de 3,3% à 12.131,13 points. Le bitcoin, en revanche, a perdu 2 à 3% et a brièvement flirté avec la barre des 28000 dollars
• sur une base hebdomadaire, l'indice des technologies a terminé en hausse de 6,8%, la première semaine positive après sept semaines de rouge. Les crypto-monnaies n'ont pas eu cette chance
• [ce s]amedi matin, 1 BTC valait 28800 dollars, soit environ 1,5% de moins qu'une semaine auparavant. L'ether, la crypto-monnaie la plus populaire après le bitcoin, a même perdu 12% de sa valeur en une semaine
• la corrélation entre la crypto et la bourse technologique Nasdaq a été interprétée par certains défenseurs de la crypto comme la preuve que le bitcoin est de plus en plus adopté par les investisseurs institutionnels. Si ce lien devait finalement se fissurer, un plancher protecteur disparaîtrait : le bitcoin ne serait plus automatiquement tiré vers le haut lorsque les grandes valeurs technologiques américaines augmentent.

Ponctuel ou structurel ?

Bien entendu, on ne sait toujours pas s'il s'agit d'un incident isolé ou du début d'un découplage structurel. Mais si le découplage est confirmé, cela signifie que pour les investisseurs - petits et grands - le bitcoin ne peut plus se substituer à un investissement sur le Nasdaq. Le célèbre cryptocritique Peter Schiff parie désormais sur le pire scénario pour le bitcoin : si le Nasdaq monte, la crypto-monnaie ne montera plus, mais si le Nasdaq baisse, la monnaie baissera.
Les partisans d'un scénario plus optimiste sont d'avis qu'une fois qu'une nouvelle vague d'innovation technologique sera déclenchée autour des crypto-monnaies, le bitcoin se différenciera des valeurs technologiques et grimpera tout seul, indépendamment des fluctuations du Nasdaq.

Article original ICI (le tweet de Peter Schiff en illustration a été supprimé)

Guerre en Ukraine : J93 (quatrième mois)
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Journal du Coin

Bitcoin le 27 mai 2022 - Il est où le bottom

27 mai 2022 à 23h25 par Zoé De la Roche

Cycle - [Le] bitcoin (BTC) n'a pas montré des signes probants d'une éventuelle reconquête des 30000$ et plus cette semaine. Les traders et les analystes émettent, dans l'ensemble, des prévisions qui sont loin d'être favorables aux taureaux sur le court et le moyen termes.

Bitcoin sous les 29000 $ : le risque des 26000$ sans cette cassure

Le prix du bitcoin chute jusqu'aux environs des 28265$ sur Bitfinex aujourd'hui, 27 mai 2022. Il ne parvient pas à reprendre les 29000$. [Le] bitcoin se négocie à 28852$ au moment de la rédaction de cet article. Il enregistre actuellement une perte quotidienne de 1,79%.
Le trader Michaël van de Poppe a souligné le fait que [le] bitcoin ait de nouveau rebondi en se servant de la zone des 28160$-28640$ comme support principal. Il estime qu'«en cassant les 29300$», [le] bitcoin pourrait atteindre les 32800$ avant une accélération de la hausse.

[Illustration : vidéo YouTube de Michael van de Poppe]

Cette cassure n'a pas eu lieu pour le moment. En attentant une éventuelle reprise haussière, Michaël van de Poppe indique que [le] bitcoin doit se maintenir au-dessus de la zone de support évoquée précédemment. Dans le cas contraire, «nous nous rapprocherons des 26000$ car nous commencerons alors à descendre en cascade vers le sud».

Bitcoin post-halving : le retour durable des taureaux pour 2023

Les perspectives sur une échelle de temps plus longue restent également baissières. L'analyste Kripto Mevsimi de CryptoQuant se base sur le pourcentage de l'offre de bitcoin à profit pour dresser un schéma baissier.
55% de l’offre actuelle serait à profit. En se référant aux données historiques, Kripto Mevsimi indique qu'il faudrait encore plus de capitulation pour garantir l'atteinte d'un macro bottom par [le] bitcoin. L'analyste s'attend à une période de consolidation d'environ 2 à 3 mois, avant «une baisse de prix supplémentaire de 30 à 50%».
Le fondateur de Decentrader, filbfilb, semble également partager cette analyse. [Le] bitcoin n'a pas encore atteint son prix plancher macro. Filbfilb indique que plus de 747 jours se sont écoulés depuis le dernier halving [du] bitcoin. Or, [le] bitcoin «a atteint son niveau le plus bas le 779ème jour» en 2013, et «le 891ème jour» en 2018.
La structure actuelle se situerait entre celle de 2013 et de 2018. En d'autres termes, le creux final tant attendu ne serait pas encore atteint.

[Illustration :
évolution et planchers du bitcoin depuis sa création, graphique filbfilb sur YouTube]

Filbfilb ajoute que le cycle recommence après le 1000ème jour post-halving, «donc vers février 2023». Faudra-t-il patienter jusqu'en février 2023 pour espérer voir un nouveau rallye haussier [du] bitcoin ?

Article original ICI (site du quotidien du BTC)

ZoneBourse

Le point hebdo de l'investisseur :
accumuler sur ces niveaux devient rationnel

27/5/2022 - 23h00

[...]
[La remarque en titre concerne la finance "traditionnelle" et non les] cryptomonnaies : la semaine ne s'achève pas positivement pour le bitcoin qui serre encore les dents en gravitant autour des 29000 dollars à l'heure où nous écrivons ces lignes. Après avoir signé une huitième semaine de baisse consécutive, la devise numérique pourrait bien en clôturer une neuvième si elle n'arrive pas à regagner les 30300 dollars rapidement. Des baisses hebdomadaires successives inédites qui ne sont peut-être pas encore terminées dans ce contexte macroéconomique où il est difficile de détecter de réels catalyseurs haussiers pour les actifs risqués.
[...]

Article intégral ICI

Les Échos

Placement : nos bons plans pour votre argent

Violons d'exception, PEA, guide pratique, immobilier de prestige : quatre idées pour rêver, faire fructifier son argent. Ou dépenser futé. [...]

Par Laurence Boccara - publié le 27 mai 2022 à 6h02

Gagner plus en risquant moins

Mise de départ : *---- Profil de risque : *----

Ce nouveau livre à destination des investisseurs particuliers annonce d'emblée la couleur : «Gagner plus en risquant moins». Cet ouvrage de 204 pages se présente avant tout comme un guide pratique pour gérer au quotidien un portefeuille de titres financiers et surfer sur des marchés instables. Pas moins de 300 actifs sont décryptés et analysés. Cela va des actions françaises et étrangères en passant par les fonds en tout genre sans oublier les actifs singuliers dans l'actualité du moment, les matières premières et les cryptomonnaies. L'auteur, Richard Garnier, un ancien analyste financier, évoque au fil des différents chapitres les atouts d'une solide diversification (en France, en Europe, aux Etats-Unis) et donne les clefs pour limiter les risques. Il passe aussi en revue les différents modes de détention de ces placements (compte titres, PEA, assurance-vie). De la Bourse au bitcoin, Editions Eyrolles, 26 euros.* [...]

* Notes de Klaudius : cette référence rapportera peut-être une commission à l'auteure de l'article original mais ne donnera rien au concepteur de ce blog. En haut de l'extrait, la mise de départ et le profil de risque sont indiqués par des images.


Article intégral ICI (réservé aux abonnés)

Guerre en Ukraine : J92 (quatrième mois)
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Journal du Coin

Bitcoin le 26 mai 2022 - La dernière chute

26 mai 2022 à 23h29 par Zoé De la Roche

Fin de capitulation ? - [Le] bitcoin (BTC) continue de se négocier sous les 30000$. Si les traders et les analystes s'accordent sur une prochaine hausse, de nouveaux plus bas locaux seraient à prévoir avant toute reprise.

Bitcoin sous les 30 000$ : bull trap dans l'immédiat, un renversement haussier plus tard ?

Le prix du bitcoin frôle les 28000$ aujourd'hui 26 mai 2022. Il parvient par la suite à reconquérir les 29000$. [Le] bitcoin se négocie à 29427$ au moment de la rédaction de cet article. Il enregistre actuellement une perte quotidienne de 1,12%.
Pour le trader Michaël van de Poppe, [le] bitcoin continue de cibler les «32800$ et 35000$». Le rebond d'aujourd'hui est-il une preuve de la résilience d'un bitcoin qui serait effectivement prêt à reconquérir les niveaux au-dessus des 30000$ ?
Le trader il Capo of Crypto estime que ce rebond pourrait être le «dernier bull trap avant les 25000$». Cette analyse se base sur l'observation du carnet d’ordres. L'analyste on-chain Root a une vision plus optimiste. Il a partagé ce qu'il estime être «le graphique le plus important dans Bitcoin actuellement». Root souligne que les marchés ont eu droit à une capitulation des détenteurs de bitcoin à long terme (LTH) «au cours des derniers mois».
[...]
Root souligne que les marchés ont eu droit à une capitulation des détenteurs de bitcoin à long terme (LTH) « au cours des derniers mois». La FED n'a pas réussi pour le moment à donner le coup de grâce [au] bitcoin. L'agenda des taureaux continue néanmoins de rester flou.

Article original ICI (site du quotidien du BTC)

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L'Informaticien

Conti : un dernier acte qui se joue au Costa Rica ?

Victor Miget le 25 mai 2022

Le groupe de hackers prorusse Conti a bloqué plusieurs administrations essentielles du Costa Rica et exige le paiement d'une rançon. Une attaque qui, pour les chercheurs d'AdvIntel, n'est qu'une diversion. Investi le 8 mai dernier, le nouveau président du Costa Rica, Rodrigo Chaves, fait déjà face à une crise majeure. Les hackers du groupe Conti sont parvenus à entrer dans 27 institutions gouvernementales. Des attaques de type ransomware qui ont permis de subtiliser des centaines de Go de données. Il n'en fallait pas moins pour plonger le pays dans le chaos. [...] Les données personnelles des contribuables, mais aussi les systèmes de paiement des impôts et les registres douaniers qui ont été impactés.

L'état d'urgence est déclaré

Conti exige le paiement d'une rançon de 20 millions de dollars. Le président Rodrigo Chaves, qui s'est dit «en guerre», se refuse à payer et a décrété l'état d'urgence nationale. «L'attaque que subit actuellement le Costa Rica de la part de cybercriminels, est déclarée urgence nationale et nous signons ce décret, précisément, pour déclarer l'état d'urgence nationale dans tout le secteur public de l'État costaricien et permettre à notre société de répondre à ces attaques comme à des actes criminels», a-t-il déclaré. En guise de renfort, le gouvernement américain a mis sur la table une prime de 10 millions de dollars pour toute information permettant d'identifier et d'arrêter des membres de l'organisation.
Face au refus de l'exécutif [de] régler la note, Conti a déjà publié la grande majorité des informations issues d'un bloc de 672 Go de données dérobées. Les hackers, eux, ont lancé un appel en ligne aux Costariciens afin qu'ils «descendent dans la rue et qu'ils exigent que leur gouvernement s'acquitte de la rançon», rapportent nos confrères de Siècle Digital. Conti menace également de lancer une autre attaque «d’une forme plus sérieuse» qui pourrait s'en prendre cette fois-ci au secteur privé.

Diversion et division

Malgré l'ampleur de l'attaque, des doutes subsistent quant aux réelles motivations de Conti. Et pour cause, selon un rapport d'AdvIntel publié le 20 mai dernier, le groupe serait à l'arrêt. D'après les chercheurs, l'interface d'administration de Conti et les outils de négociations du groupe sont déconnectés depuis le 19 mai. Seul le site vitrine reste actif, mais il n'est plus qu'une «coquille vide ».
Et ce n'est pas un hasard. Après le soutien de Conti à la Russie de Vladimir Poutine dans sa guerre contre l’Ukraine, un hackeur ukrainien appartenant au groupe de pirates avait dévoilé des documents, des discussions, et des centaines d’adresses bitcoin appartenant à des membres. Un coup de projecteur dont les hackeurs se seraient bien passés. Et depuis février 2022, Conti se faisait plus discret : «presque aucun paiement n'a été versé au groupe, tandis que le logiciel de blocage de Conti est devenu hautement détectable et a été rarement déployé», détaillent les chercheurs.

Diviser pour mieux régner

L'organisation elle, semble vouloir se détacher de la marque Conti devenue « toxique ». Elle aurait ainsi mis ces deux mois à profit pour détourner l'attention et activer des subdivisions comme KaraKurt, BlackByte, BlackBasta qui « ont commencé leurs opérations avant le début du processus de fermeture. Ces sous-groupes ont soit utilisé des alter ego Conti et des logiciels malveillants existants, soit en ont profité pour en créer de nouveaux. », détaillent les chercheurs.
L'attaque visant le Costa Rica servirait surtout dans un premier temps, à «contrôler le récit autour de la dissolution» de Conti. Un dernier coup d'éclat «à la hauteur du nom du groupe». Mais aussi et surtout, cette opération vise à laisser le temps aux membres de Conti de se rabattre sur leurs positions arrière pour reprendre des forces et se restructurer avant de plonger à nouveau dans la bataille mais sous une nouvelle forme, plus décentralisée.
[...]

Article intégral ICI

RFI

Un foyer européen sur dix a déjà investi dans les cryptomonnaies, estime la BCE

Publié le 25 mai 2022 à 23h48

Alors que la cryptosphère est dans la tourmente, une étude de la BCE estime qu'un foyer sur dix dans la zone euro a déjà investi dans le bitcoin et les autres monnaies numériques. Depuis l'apparition du premier bitcoin vers 2008, la Banque Centrale Européenne ne cesse de tirer la sonnette d'alarme sur les risques encourus par l'extrême volatilité de ces actifs décentralisés, qui échappent aux contrôles des banques.

La Banque Centrale Européenne (BCE) a voulu mesurer les conséquences de l'effondrement des cryptomonnaies sur la situation financière et le pouvoir d'achat des ménages de la zone euro.
Pour cela, elle enquête d'abord sur leurs habitudes dans six pays : l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la France, l'Italie et les Pays-Bas.
Elle a découvert qu'en moyenne 10% des foyers interrogés détenaient une ou plusieurs cryptomonnaies, à des degrés variables selon les pays. Cela va de 6% en France à 14% aux Pays-Bas. La majorité des personnes possèdent moins de 1000 euros en crypto, près de 30% entre 1000 et 5000 euros, et 13% entre 5000 et 1 000 euros. Les quelque 20% restant ont eux 10000 euros ou plus.
Les acheteurs de ces monnaies virtuelles sont surtout des jeunes hommes diplômés, ceux qui ont des moyens, mais [aussi*] ceux qui ont des revenus modestes. Avec le risque de perdre toute leur mise, lorsque la valeur s'effondre, martèle la BCE, qui demande à ce que les autorités européennes encadrent «d'urgence» ces actifs.

[Illustration : tweet de la BCE en date du 24/05 10h08]

Article original ICI ; * : ajout de Klaudius, la phrase étant incompréhensible autrement.

Bitcoin.fr

Le parlement portugais refuse
de taxer les cryptomonnaies

Par Jean-Luc - 25 mai 2022

L'Assemblée de la République du Portugal, principal organe législatif du pays, a rejeté aujourd'hui, lors d'une session de vote du budget 2022, la proposition visant à taxer l'utilisation et le commerce de cryptomonnaies.
L'administration fiscale souhaitait en effet imposer les plus-values issues des opérations de trading de cryptomonnaies lorsqu'ils dépassaient le seuil de 5000 EUR. Il était également envisagé d’appliquer des taxes telles la TVA.

Source : https://www.diariobitcoin.com/paises/europa/es-oficial-asamblea-de-portugal-rechaza-propuesta-que-obligaria-a-usuarios-a-pagar-impuestos-por-sus-criptomonedas/

Article original ICI

Business AM

La «spectaculaire croissance» des cryptos
pousse la BCE à prévenir
un détraquement du système financier global

Par François Rémy
Publié le 25 mai 2022 à 15h39

Un ménage sur dix en Belgique, presque autant en Allemagne et encore plus aux Pays-Bas. L'adoption des actifs crypto donne le vertige à la Banque centrale européenne. «Le risque systémique grandit», alerte la gendarmette monétaire [Christine Lagarde, note de Klaudius], consciente du manque de réglementation en la matière à combler sans tarder.

«La croissance spectaculaire, la volatilité et l'innovation financière que l'on observe actuellement dans l'écosystème des crypto-actifs, ainsi que l'implication grandissante des investisseurs institutionnels, montrent combien il est important de mieux comprendre les risques potentiels que les crypto-actifs pourraient faire peser sur la stabilité financière si les tendances continuent sur cette trajectoire», signalent les analystes de la BCE en préambule de leur étude.

Une demande jugée trop grande

La demande des investisseurs pour bitcoin et autres devises digitales n'a cessé d’augmenter malgré les risques. Une «exubérance» qu'on explique entre autres à la BCE par l'impression de pouvoir gagner rapidement de l'argent pour les petits investisseurs ou de diversifier les portefeuilles de placement de façon opportune pour les institutionnels. Les auteurs reconnaissent aussi dans leurs explications les «caractéristiques uniques des crypto-actifs par rapport aux classes d'actifs classiques», comme par exemple la programmabilité. Tout cela pour dire que si la demande des cryptos poursuit cette croissance, en taille et en complexité, les institutions financières seront mécaniquement de plus en plus impliquées au point de représenter un risque pour la stabilité du système financier dans son ensemble.

• Le marché crypto ne semble pas (encore) si imposant ramené à l'échelle de la planète finance. La capitalisation des actifs numériques représente moins de 1%. Mais la croissance significative depuis la fin de l’année 2020 interpelle les observateurs de la banque centrale.
• Les volumes d'échange des crypto-actifs les plus représentatifs dont le bitcoin (BTC), l'ether (ETH) et le tether (USDT) ont parfois été comparables, voire supérieurs, à ceux enregistrés à la Bourse de New York ou sur le marché des obligations souveraines de la zone euro.

[...]

Article intégral ICI

CoinTribune

La Banque d'Angleterre
devient hostile au bitcoin (BTC)

mer. 25 mai 2022 9h30
Rédaction CT

Le gouverneur de la Banque d'Angleterre a décidé de rejoindre le rang des personnes hostiles aux cryptomonnaies. Il a affirmé que le bitcoin (BTC) ne sera jamais un moyen de paiement efficace. Cette déclaration intervient dans un contexte où la cryptomonnaie suscite des interrogations de part et d'autre.

Dans un récent podcast, le gouverneur de la Banque d'Angleterre a révélé ses impressions par rapport au bitcoin (BTC). Il a prédit que l'actif numérique ne deviendra jamais un moyen de paiement largement accepté «car il n’est pas pratique». À plusieurs reprises, il a déclaré que le bitcoin n’a pas de valeur intrinsèque.
Durant la semaine écoulée, plusieurs banques centrales ont donné leurs avis sur l'évolution de la cryptomonnaie. Les commentaires qu’elles ont faits étaient très peu flatteurs pour l'actif numérique qu'est le bitcoin. Comme le rapporte [le site] U.Today, la présidente de la Banque Centrale européenne, Christine Largade, a estimé que « les cryptomonnaies ne valent absolument rien, tout en déplorant la spéculation excessive associée à cette nouvelle classe d’actifs ».
Par ailleurs, plus tôt dans la journée, faisant écho aux commentaires de Bailey, Shaktikanta Das, le gouverneur de la Reserve Bank of India, a déclaré que «la cryptomonnaie n'a pas de valeur sous-jacente». Dans le même temps, la Riksbank suédoise a récemment publié un long message sur Twitter expliquant pourquoi le bitcoin (BTC) et les autres cryptomonnaies ne peuvent être considérés comme de la monnaie.

La raison du rejet des cryptomonnaies par les banques

La majorité des banques centrales dans le monde adopte une position défavorable aux cryptomonnaies depuis des années. Cette tendance continue, surtout depuis l'effondrement de l'écosystème de Terra (Luna). Cette situation sert justement d’argument aux banques et aux personnes qui estiment que les cryptomonnaies ne peuvent pas être utilisées comme moyen de paiement.
Ce ne sont pas que les institutions qui voient les cryptomonnaies d'un mauvais œil, des personnes influentes adoptent également la même position. [...]

Source : U.Today

Article intégral ICI

Business AM

Les cryptomonnaies n'ont aucune valeur et
n'apportent rien à la société, fustige Bill Gates

Par Jennifer Mertens
Publié le 25 mai 2022 à 19h39

Le fondateur de Microsoft a fait part de son opinion vis-à-vis des cryptomonnaies lors d'une séance de questions-réponses sur Reddit. Et le moins que l'on puisse dire est qu'il s'est montré plutôt clair et ferme à ce sujet. Pour lui, les monnaies numériques telles que le bitcoin et l'ether n'ont aucune valeur et n'apportent rien à la société.

Le mois de mai n'a pas été de tout repos pour les crypto-investisseurs. La principale monnaie numérique, [le] bitcoin, a vu sa valeur chuter en raison de plusieurs facteurs, de même que celle de plusieurs autres, suite notamment à l'effondrement du stablecoin Terra. Un contexte baissier qui favorise les critiques à l'encontre des cryptomonnaies. La présidente de la Banque Centrale Européenne, Christine Lagarde, n'a d'ailleurs pas manqué de les tacler, soulignant qu'elles n'avaient pas la moindre valeur. Un avis que partage le milliardaire Bill Gates, fondateur de Microsoft.
L'homme ne possède aucune cryptomonnaie. [...] «[...] J'aime investir dans des choses qui ont de la valeur», a indiqué Bill Gates, sous-entendant que les cryptomonnaies n'en ont aucune.

Des avis divergents au sein des patrons des entreprises technologiques

La position de Bill Gates se rapproche de celle du célèbre investisseur Warren Buffet. Ce dernier n'a en effet jamais caché son désintérêt pour les cryptomonnaies qu'il estime sans valeur. «Si vous me disiez que vous possédez tous les bitcoins du monde et que vous me les proposiez pour 25$, je ne l[es] achèterais pas, car qu'est-ce que j'en ferais ? Je devrais en quelque sorte vous les revendre. ([Le b]itcoin) ne produit rien. Les appartements génèreront des loyers et les fermes produiront de la nourriture», a déclaré Buffett début mai.
Le fait que les monnaies numériques ne produisent rien est l'une des principales critiques faites à leur égard par les investisseurs «traditionnels». Pourtant, au sein de la sphère des milliardaires américains, notamment des patrons du secteur de la tech, les avis divergent. Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, est un grand amateur de cryptomonnaies et en possède un paquet. Le patron d'Apple, Tim Cook, a également confié avoir investi dans [l']ether et [le] bitcoin à titre personnel.  
Dans tous les cas, une chose est sûre, le contexte baissier ne joue pas en la faveur des cryptomonnaies.[...]

Article intégral ICI